Les jours qui viennent peuvent être source de stress pour une famille avec un enfant avec un TSA. Qui sera son enseignant(e), aura-t-il de l'aide? Si vous n'avez pas encore de réponses à ces questions, communiquez avec l'école. Prenez le temps de leur expliquer vos angoisses et demandez de rencontrer l'enseignant(e). Tout simplement pour entrer en contact et visiter la classe.  Si vous diminuez votre niveau d'anxiété, il y a de bonnes chances que l'enseignant(e) et votre enfant en bénéficieront. Relisez ses PII précédents et rendez vous disponible pour une rencontre dès le début de l'année. Mettez sur papier ce que vous aimeriez voir sur le prochain PII mais n'oubliez pas que ce n'est pas une liste de souhaits alors soyez réaliste. Bonne rentrée!

Ce n'est pas toujours évident de partager sa classe avec un autre adulte. Comme enseignante, nous souhaitons avoir de l'aide mais il est souvent difficile de synchroniser nos actions avec quelqu'un d'autre. Le métier d'enseignante est un métier assez solitaire. On parle souvent de l'importance de travailler en équipe mais dans la réalité, nous sommes désirons être le seul capitaine du navire. 

Il est important de mettre au clair dès le début, le type de collaboration que vous aurez de  même que vos attentes en tant qu'enseignante. Il est important que la personne qui vous assistera, connaisse bien le dossier de l'élève car elle devra  intervenir de façon efficace sans toujours vous le demander. Dans un monde idéal, cette personne aura une formation. La réalité est souvent contraire. Mais quel que soit les qualifications qu'elle possèdera, il faudra que vous ayez des objectifs communs. Impliquez-la dans l'élaboration du plan d'intervention, partagez votre expertise. Tout cela rendra votre tâche plus facile.

N'oubliez pas que vous êtes responsable de ce plan d'intervention car c'est un document légal.  Intervenez le plus souvent possible auprès des élèves ayant des difficultés, ne comptez pas sur l'aide pour vous retirer du dossier de l'enfant.

Whenever I talk to people outside the school system about my students on the spectrum, I get questions like: Can they have feelings  like us?

 Of course, they do! They cannot always put a name on it , control it or understand how and why other people feel differently but yes, they have feelings.

With people they know and trust, the smile and happiness are there. When you take away something they like, there can be frustration and rage. When facing a new situation or challenge, you can see fear and doubts.

On the other hand, they will not always understand why you can be upset with something done that they see fit. They may not laugh at the same jokes or situation as you. They may not find beautiful or ugly what is considered as such by society.

 I can assure you that when they cry, it is sincere and heartfelt, their frustration is easily seen. But when they are smiling , it is contagious.

Few years ago, I was giving a workshop  to colleagues,on teaching how  to read to students on the spectrum. I was  stressing the fact that the communication with the parents is very important. You need to take the time to listen and encourage them.

Some new teachers taught that I was taking too much time for the interviews. On the contrary, I thought it was very important to give them the extra time to talk about their child. In my case, it can go up to 90 minutes 4-5 times a year/ per child.

When you accept to have a child with different needs in your class, you also accept that parents may need someone to be able to talk to openly. If they cannot talk to you, who are they suppose to talk to?

I never met parents who did not want the best for their child. You have to understand that they have to grieve the image of the perfect child (which by the way, do not exist).

Sometimes the grand parents blame their child's spouse. Once, a parent told me that the grand father thought that the child was just plain lazy and spoiled.

You also also need to teach the parents how to deal with the homework since the child does not associate his parents with it.

Visual schedule helps a lot when it is time for a routine such as homework. It can be easy with pictos or only with words:

Ex:

Reading: 15 minutes or 5 pages

Math: 15 minutes or 3 pages

15 minutes break ( choice of activity)

Complete school work 10 minutes

Dictée words 10 minutes

Break before supper

Lorsque je me promène sur Twitter, je réalise à quel point les parents des enfants avec un TSA ont des difficultés à obtenir des services adéquats. Beaucoup d'entre eux parlent de problèmes d'intégration scolaire.  Ils ne peuvent pas toujours se permettent de faire l'école à la maison mais plusieurs y pensent.

Qu'est ce qui rend l'intégration scolaire si difficile?

1- Les milles définitions de l'intégration véhiculées dans le système scolaire: tout le monde à une idée de ce que c'est ou devrait être mais pas de ligne directrice dans ce sens.

2- Le manque de soutien et de ressource dans les écoles.

3- La tâche de l'enseignant qui est de plus en plus définie par les besoins de l'heure. (Juste ça, c'est le sujet d'un blogue à venir).

4- Même si on parle de plus en plus d'autisme dans les médias, il y a encore une profonde méconnaissance de cette réalité.

5- La communication entre les parents et les enseignants: vos attentes vs nos moyens.

6- Le contexte de classe: le contenu à livrer vs les besoins des élèves.

Et j'en passe...

Alors que faire?

Parents, prenez le temps de bien connaître et choisir  l'école de votre enfant. Parlez avec les comités de parents. Parlez avec les enseignants, leurs expériences. Allez chercher de l'aide pour les devoirs. Lisez les livres destinés aux enseignants. Et surtout, communiquez de façon franche et directe vos attentes. Ecoutez et refléchissez sur les réponses qui vous sont données.

Enseignants, ne craignez pas les attentes des parents, discutez en. Soyez honnête avec eux et respectez vos propres limites. Demandez de l'aide à votre conseillère pédagogique en charge de ce dossier.

Lorsque je parle de mes élèves avec un TSA à des gens qui ne sont pas du milieu scolaire, une des questions qui revient souvent est: est-ce qu'ils ressentent la même chose que nous?  La réponse est oui. Ils ressentent, ils ont des sentiments. Ils ne peuvent pas toujours les nommer ou les gèrer, ils ne peuvent pas toujours les comprendre chez quelqu'un d'autre, mais oui ils ont des sentiments. 

Devant les gens avec qui ils sont bien et en confiance, le sourire de la joie est présent. Lorsque vous lui enlevez quelque chose qu'il aime, il  a de la colère ou de la frustration.  Lorsqu'il aborde une nouvelle situation,  on peut lire les craintes ou la peur.  

Par contre, il ne comprendra pas toujours votre colère lorsqu'il fera quelquechose qu'il juge correct. Il ne comprendra peut-être pas votre fou rire pour une blague au deuxième degré. Il n'aura peut-être pas le même regard que vous sur ce que vous trouvez beau ou laid.

Je peux vous assurer que lorsqu'il pleure,  sa peine est ressentie et sincère. Sa frustration aussi est palpable mais lorsqu'il est heureux, son rire est communicatif. 

 Il y a quelques années, j'avais donné un atelier sur l'enseignement de la lecture aux enfants avec un TSA à des enseignantes. Je parlais entre autre chose, de l'importance de la communication avec les parents, du besoin de prendre le temps nécessaire pour les écouter et les encourager. J'avais eu des commentaires plutôt découragés de jeunes enseignantes qui considéraient que j'exagérais ma disponibilité auprès de ces derniers. J'avais alors dit que contrairement à ce qu'elles disaient, j'avais une vie, mais je considérais cela très important de donner le temps nécessaire lors des entrevues à ces parents qui ont besoin de parler de leur enfant.

Il ne faut pas oublier que lorsque vous acceptez d'avoir un enfant avec des besoins particuliers dans votre classe, vous acceptez aussi que ses parents auront besoin d'en parler avec vous, car ils trouvent rarement une oreille pour pouvoir le faire ouvertement.

Il n'est pas rare d'avoir eu des rencontres de 90 minutes, de 3 à 4 fois dans une année scolaire avec des parents. S'ils n'en parlent pas avec vous qui passez le tiers de la vie de leur enfant pendant une année alors avec qui peuvent-ils en parler?

Je n'ai jamais eu de ces parents qui ne voulaient pas le meilleur pour leur enfant. Il faut comprendre que pour certains d'entre eux, l'image de l'enfant parfait vient de disparaître. Très souvent, le père prend plus de temps à accepter les différences.

Quelquefois, les grands-parents blâment le conjoint-parent de l'enfant. J'ai même déjà eu un parent me dire que le grand-père pensait que l'enfant était tout simplement paresseux et trop gâté.

Il faut aussi entrainer le parent à faire les devoirs avec l'enfant. Ce dernier n'associe pas le parent et les devoirs et ça peut être très difficile pour lui. Les horaires visuels peuvent  aider beaucoup pour la gestion des devoirs ou de toute autre routine que l'on aimerait implanter. 

Ça peut être simple pour les enfants qui lisent déjà ou plus complexe avec des photos ou pictos selon les besoins.

Voici un exemple de tableau pour aider à faire les devoirs

Lecture 15 minutes ou le nombre de pages

Mathématiques 10 minutes ou le nombre de pages

Pause 15 minutes

Finir travail de classe 10 minutes ou le nombre de pages

Mots de dictée 10 minutes ou le nombre de mots 3x

Jouer en attendant le souper ou aider à mettre la table

You cannot do everything by yourself in a classroom to assist a student with ASD. You have to work with his strengths to improve his weaknesses, they  are your allies.

 If he is  non-verbal, but has a good visual memory: insert pictos in  a routine.

Lacks social skills, but likes computers: give him the chance to pair up with someone who is less efficient or rather someone who shares the same interest. 

He is rigid, but laughs easily: enter your new concept like a game.

 If you persist on working only on his  weaknesses without knowing or recognizing his strengths, your plan of action is doomed to failure. If someone asked you to work on something really hard for five hours per day without having  a certain satisfaction, you would  probably be frustrated. 

"Practice makes perfect" applies when you have an interest or skills. If it's always done the same way, it just proves that you are not very flexible yourself. If you really want your student to improve and acquire certain skills, you should try different approaches. If your student with ASD sees no advantage to do what you ask him, he will not do it, period.

Vous ne pourrez pas tout faire tout seul dans une classe pour aider un élève avec un TSA. Il vous faudra travailler avec ses forces pour améliorer ses faiblesses, ce sont vos alliées.

 Il est non-verbal, mais a une bonne mémoire visuelle : introduisez les pictogrammes dans une routine.

Il manque d'habileté sociale , mais aime l'informatique : donnez-lui la chance de se jumeler avec quelqu'un qui est moins performant ou au contraire quelqu'un qui partage le même intérêt.

Il est rigide, mais a le rire facile: introduisez vos demandes sous forme de jeu.

 Si vous vous acharnez sur ses faiblesses sans connaître ou reconnaître ses forces, votre plan d'intervention est voué à l'échec. Si quelqu'un vous demandait de travailler sur quelque chose de vraiment difficile pendant cinq heures par jour sans que vous en retiriez une certaine satisfaction, vous seriez sûrement frustré.  

"Practice makes perfect" s'applique lorsque vous avez un intérêt ou des habiletés. D'ailleurs votre acharnement peut montrer une certaine rigidité de votre part surtout si c'est  toujours fait de la même façon. Si vous voulez vraiment que votre élève s'améliore et acquiert certaines habiletés, il vous faudra essayer différentes approches. Si votre élève avec un TSA ne voit aucun avantage à faire ce que vous lui demandez, il ne le fera pas, point.

The IEP  is not a wish list, but a series of measures put in place to help a student develop. The objectives must be measurable and achievable.

You often have to write this plan before know your student. So you need to prepare for the first meeting with the parents: read the reports, make an outline of objectives, formulate questions.

It is also important to ask parents to do the same exercise. They know their child and can help you better identify his needs. What are his tastes, interests, strengths, weaknesses?

Above all, be realistic. You have to see where he is and get as close as possible to where he should be. Some parents have unrealistic expectations but as teachers, we have too. I always send a draft of my goals for parents to see my understanding of their child before the first meeting.

Some schools or school boards have their  resource teachers write the IEP. Remember that you are the person who will be responsible for implementing the intervention plan, you must agree and be comfortable with the plan 100%.

For my part, I will never let someone else create it for me because it is a legal document. I also want the success of this plan.

Le plan d'intervention n'est pas une liste de souhaits, mais bien une série de mesures mise en place afin d'aider un élève à évoluer. Les objectifs se doivent d'être mesurables et atteignables.

Vous avez souvent à écrire ce plan avant de bien connaître votre élève. Vous devez donc vous préparer pour la première rencontre avec les parents: lire les rapports, faire une ébauche d'objectifs, formuler les questions pour ces derniers. 

Il est important aussi de demander aux parents de faire le même exercice. Ils connaissent bien leur enfant et peuvent vous aider à mieux circonscrire les besoins. Quels sont ces goûts, ses intérêts, ses forces, ses faiblesses?

Avant tout, être réaliste. Il faut voir où il se situe et l'amener le plus près possible d'où il devrait être. Certains parents auront des attentes irréalistes mais comme enseignant, nous en avons aussi. J'envoie toujours un brouillon de mes objectifs aux parents afin qu'ils voient ma compréhension de leur enfant et ce avant la première rencontre. 

Certaines écoles font faire les plans d'intervention par les orthopédagogues ou les professeurs en soutien pédagogique. Souvenez-vous que vous êtes la personne qui sera chargée de mettre en place le plan d'intervention, il vous faut être d'accord et confortable avec le plan à 100%.

Pour ma part, je ne laisserai jamais quelqu'un d'autre le créer à ma place car c'est un document légal. Je tiens aussi à la réussite de ce plan. 

I always advocated for differences. Probably because it exists and that human being rationalises everything by associating and seeing similarities ... and differences.

In a regular classroom are all average students the same? No, some are better in math, others in writing, others in reading. They are different, but we do not feel the need to adapt ourselves. I could exactly say the same for strong students and for weaker ones. But if it is a strong group with only a few weaker ones, then we will only see the differences.

And, it becomes more disturbing when we have students on the spectrum. We are expecting the differences even before seeing it. We are worrying that we will have to adapt ourselves. The students are claiming their differences without knowing it. But in fact, WHO does not claim his right to be different?

J'ai toujours défendu la différence. Sûrement parce qu'elle existe et que l'humain veut toujours tout compartimenter. Pour comprendre, nous devons faire des associations, voir des similitudes.. et des différences.

Par exemple dans une classe dite normale, est-ce que tous les élèves moyens sont identiques? Non. Il y en a qui sont meilleurs en mathématiques, d'autres en composition et d'autres en lecture. Vos élèves moyens sont donc différents, mais ne demande pas de vous adapter à outrance. Je pourrais faire la même réflexion avec les plus forts et les plus faibles. Par contre, si la majorité de vos élèves sont forts et que seulement quelques-uns sont faibles, alors vous commencerez à ne voir que la différence.

Cette différence est encore plus dérangeante quand il s'agit d'enfants sur le spectre de l'autisme. On s'attend à la différence avant même de la voir. On la craint parce que l'on devra s'adapter. L'élève revendique sa différence, mais il ne le sait pas. En réalité, QUI ne revendique pas son droit à la différence?

Many parents don't want you to mention anything about autism to the classmates. When it is possible, a miracle occurs: the other children become the best advocate for the child on the spectrum.

I had a non-verbal child and the class he was in, was quite difficult. From day one he was very reactive to new surroundings and was crying a lot. Fortunately, the parents were open to the idea of explaining autism to the other children. The anxiety level decreased.

There areexcellent books about autism for the children. I first explained that the connections in the human brain (on the smartboard) is different in a child with autism. I then talked about what they had in common: to be loved and accepted. Although he could not speak, he understood everything that was said and needed  to be understood as well. They asked me if one day he would talk and I admitted that I did not know. 

One month after our little conversation, I had to miss one day and a sub unknown to my class replaced me. Well, it was the student that you always think that did not listemed, who explained to him everything, the brain, the needs, everything.

One year, during autism awareness day, parents read books to their kid's classmates explaining the day to day life for them. Ignorance create prejudice, knowledge create bondings. 

If the parents are open for discussion then educating  your class will create a network. Parents are afraid of stigma. We have to respect it, may be one day they will change their mind. I can understand but ASD is not like diabetes there is some signs that do stand out and cannot be ignored by others.

Beaucoup de parents hésitent lorsque je leur demande si je peux parler de l'autisme avec les autres enfants. Lorsque c'est possible, un petit miracle se produit: les autres élèves deviennent l'avocat de l'enfant avec un TSA. 

Heureusement, lorsque j'ai eu dans ma classe un enfant non-verbal, ses parents étaient très ouverts. Ma classe n'était pas particulièrement facile mais les élèves avaient tous un faible pour mon petit ami. Au début de l'année scolaire, il réagissait beaucoup aux changements en pleurant. Ses parents ont accepté que je parle de l'autisme avec la classe e et le niveau d'anxiété des autres élèves a ainsi diminué.

Il y a d'excellents livres qui parlent de l'autisme aux enfants. J'ai d'abord expliqué que les connexions dans le cerveau humain (TBI à l'appui) étaient différentes chez un enfant autiste. J'ai ensuite parlé de ce qu'ils avaient en commun : être aimé et accepté. Même si il ne pouvait pas parler, il comprenait tout ce que l'on disait et il avait aussi le besoin de se faire comprendre. Ils m'ont  demandée si un jour il parlerait et j'ai admis que je ne le savais pas.

Un mois après cette explication, je me suis absentée et un suppléant inconnu de ma classe s'est pointé. Un de mes élèves, celui qui a toujours l'air de ne pas avoir écouté, lui a expliqué semble-t-il exactement ce que j'avais moi -même dit. En insistant sur le fait qu'il comprenait très bien ce que l'on disait.

Dans le cadre de la journée de la sensibilisation à l'autisme, j'ai même eu des parents qui ont lu des livres sur l'autisme dans les classes afin de parler de leur propre enfant. Si l'ignorance crée des préjugés, la connaissance tisse des liens.

Si vous pouvez convaincre les parents de vos élèves avec un TSA de l'importance d'éduquer les autres élèves aux différences, vous allez créer un réseau pour votre élève. Par contre, il faut respecter les parents qui refusent d'en parler aux autres car souvent ils craignent que leur enfant soit stigmatisé. Il faut attendre qu'ils soient prêts. 

Malheureusement, l'autisme n'est pas comme le diabète, il y a des signes qui stigmatisent d'eux-mêmes. 

Certains élèves avec un TSA ne nécéssiteront que les accomodements que vous offiririez aux enfants avec un trouble d'attention. D'autres, auront besoin que vous adaptiez le matériel selon qu'il soit un apprenant visuel, auditif et/ou tactile/kinesthésique.

Une formation comme TEACCH ** peut vous permettre de mieux comprendre et adapter ce matériel.  Ce ne sont  pas toutes les commissions scolaires qui vont défrayer le coût d'une formation mais si vous débutez dans votre carrière, c'est un investissement certain. Certains vous parleront de paniers avec du matériel pour l'élève mais croyez-moi c'est plus complexe que ça et ça demande une évaluation continue du progrès de l'enfant.

Il a peut-être un TSA mais quand il en a assez de faire la même chose (généralement parce  qu'il n'a pas vraiment choisi) il pourrait vous le faire savoir de façon très claire et on ne peut pas le blamer. 

Quelquesoit ce que vous préconiserez, il est important de vous mettre à jour régulièrement sur ses acquis et de le faire travailler à son niveau avec du matériel intéressant. Reconnaissez ses forces, ses intérets et travaillez sur ses faiblesses mais ne vous acharnez pas à faire la démonstration par dix de ses difficultés.

Les tablettes tactiles ont changé la façon d'aider ces élèves. Ne réinventez pas la roue, utilisez les applications qui existent.

Exemples:

Calligraphie difficile: favorisez l'écran tactile

Non-lecteur: favorisez les livres audio 

Difficulté avec les problèmes écrits en mathématiques: illustrez le problème

**La méthode TEACCH (Treatment and Education of Autistic and related Communication Handicapped Children, ou Traitement et éducation des enfants autistes ou souffrant de handicaps de communication apparentés) a été élaborée en 1971 par Eric Schopler et ses collaborateurs de l’Université de Chapel Hill en Caroline du Nord. Son but est de développer l’autonomie de la personne autiste à tous les niveaux et de fournir des stratégies pour la soutenir dans son milieu familial et scolaire, sa communauté ou son environnement social.